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Channel: Sur tous les tons

Don Pasquale en mal de poésie

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Michele Pertusi et Nadine Sierra dans Don Pasquale au Palais Garnier
Michele Pertusi et Nadine Sierra dans Don Pasquale au Palais Garnier

QUOI ? Don Pasquale de Donizetti, Dramma buffo en trois actes créé en 1843.

OU ? Au Palais Garnier

QUAND ? Jusqu’au 12 juillet 2018

QUI ? Evelino Pido, à la direction et Damiano Michieletto à la mise en scène

LE CHARME : Le moment de rupture après que Noria a giflé son barbon de mari. La musique délaisse subitement sa rieuse, voire trépidante, énergie pour s’obscurcir d’un lourd nuage de mélancolie. Une ombre passe sur l’orchestre et Don Pasquale, tel un Falstaff prenant soudain conscience que son temps est révolu, nous bouleverse par sa plainte :  » Ah ! C’est fini Don Pasquale, elle t’a bel et bien rompu la tête. Il ne reste rien d’autre à faire que d’aller te noyer. »

ET… Le duo, parfaitement irrésistible, « Bravo, bravo, c’est excellent ! » avec sa prosodie en accéléré et ses éclats de rire, mené à 100 à l’heure et sans dérapage (ce qui n’est pas le cas à tout instant de la représentation) par Evelino Pido et le tandem Michele Pertusi (Don Pasquale) et Florian Sempey (Malatesta) à l’acte III.

LE BEMOL : Si le spectacle, côté théâtre et côté musique, joue pleinement  et plutôt habilement la carte de la farce – mention spéciale à Nadine Sierra qui compense un timbre un peu dur dans l’aigu par un professionnalisme indéniable et un engagement constant – il manque, en revanche, cruellement de délicatesse et de poésie. Agitation sur le plateau, gestuelle un brin triviale, recours efficace mais peu raffiné à la vidéo, outrance des costumes (celui de Lawrence Brownlee frise la maltraitante envers l’artiste), font basculer la production dans la rigolade clinquante et non dans la comédie ambiguë ou l’humour le cède aussi à la tendresse.

Une option qui touche également la direction souvent prosaïque d’Evelino Pido et l’éloquence des chanteurs qui jamais ne déméritent mais jamais non plus n’ensorcèlent. Dommage, car cette pièce délicieuse mérite qu’on en révèle tous les atouts, que, certes, on s’esclaffe ici mais que, là, on s’interroge sur le temps qui passe. Et qui blesse.

ET SI… Pour un petit plaisir de quelques minutes, on réécoutait le fameux duo Pasquale/Malatesta interprété par Luca Pisaroni et Thomas Hampson, disponible en un clic sur YouTube ?

A très bientôt !


Cela se passe aussi dans leurs yeux

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L’abbaye de Saint-Michel en Thiérache dans l’Aisne

Tous les spectateurs n’aiment pas être placés au premier rang : trop près pour jouir d’une acoustique équilibrée. Trop près pour ménager ses vertèbres cervicales. Trop près pour englober du regard l’ensemble des forces musicales réunies sur le plateau. (Et bien entendu, pour des raisons financières, trop près pour ne pas se ruiner en l’espace de quelques soirées…)

Depuis que j’ai la chance de travailler à la rubrique culture de la Croix et d’assister aux concerts à titre professionnel (on ne soulignera jamais assez quel privilège cela représente, même si je me dis que chaque métier comporte ses douceurs et ses contraintes), j’adore être au premier rang, si la chose est possible. Dans les grandes salles, parce que, plus loin, je me sens vite exclue du spectacle et de l’émotion qu’il dégage. Mais aussi dans les plus petites où l’intimité est encore renforcée.

J’en ai encore fait tout récemment l’expérience dans l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache (Aisne) dont je découvrais le festival de musique baroque (j’incite tous ces qui le peuvent à faire de même). Dimanche dernier, le 17 juin, Benoît Haller et sa Chapelle Rhénane, tout juste revenus de Leipzig, y donnaient la Passion selon Saint-Matthieu de Bach. Une interprétation magnifique de ferveur humaine autant que spirituelle que le public a su écouter avec le recueillement exigé et applaudir avec la chaleur méritée.

Obligeamment installée au premier rang par les organisateurs du festival, je me suis sentie happée, immergée, enveloppée par cette musique inqualifiable tant le langage semble pauvre pour en traduire le génie. Mais j’ai pu aussi contempler les expressions et le regard des chanteurs solistes, sortant des rangs du choeur pour venir en avant-scène le temps d’un air.

Et je suis persuadée que l’immense émotion suscitée par ce fleuve de texte et de musique a été renforcée par la vision des yeux brillants des artistes, regardant vers le fond de l’église abbatiale mais sans doute aussi bien plus loin, bien plus haut.

Je n’en ai aucune preuve, mais je suis certaine que la joie incommensurable éprouvée lorsque l’on réussit à interpréter – ce qui, techniquement n’est vraiment pas une mince affaire ! – ces airs admirables, le bonheur de se sentir le medium d’une telle partition, nimbait d’une clarté toute particulière le regard du ténor Paco Garcia, celui du contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian ou encore, celui, digne d’un personnage de Titien, de la basse Matthieu Lescroart.

Quant aux yeux de la soprano Estelle Béréau, s’ils se voilèrent un tout petit instant au cours de l’air « Blute nur, du lieuse Herz » victime d’un léger décalage, ils retrouvèrent leur indicible lumière lors d’un « Aus Liebe will mein Heiland sterben » chanté comme l’aurait fait un ange descendu d’une fresque de Fra Angelico.

A très bientôt !

Une question d’équilibre

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Soleil radieux sur la façade désormais toute blanche de la basilique de Saint-Denis, baignée des lueurs glorieuses du couchant. Forces de l’ordre très présentes pour « protéger » et contrôler les nombreux mélomanes qui se pressent à l’entrée de l’édifice pour le concert du soir – ce qui produit une impression toujours un peu étrange…

Pour la première fois, le Festival qui célèbre ses 50 ans accueillait, mardi 26 juin, en ces augustes murs les Gurrelieder d’Arnold Schoenberg, fresque imposante s’il en est pour orchestre, chœurs et solistes. L’événement était d’autant plus attendu que, sur le podium, officiait Esa-Pekka Salonen, battue fascinante comme toujours. Par sa souplesse chorégraphique et sa précision pulsatile, son énergie et sa maîtrise – son sang-froid semble inversement proportionnel au déferlement musical. Il n’est pas un geste qui ne soit beau à voir, main droite qui pointe une baguette de sorcier, main gauche aux doigts si expressifs, comme si un fluide en émanait pour aller toucher chacun des instrumentistes.

Le Philharmonia Orchestra avait sorti son jeu des grands jours, le plateau vocal séduisait par sa musicalité (Camilla Tilling, notamment, a chanté le dernier lied de Tove avec une merveilleuse douceur, juvénile, amoureuse, élégiaque), les jeunes choristes britanniques distillaient leurs timbres frais et soyeux.

Pourtant, toute cette excellence, ce brillant, cette ardeur et cette grandeur ont été quelque peu mises à mal par un sérieux problème d’équilibre sonore, piège tendu, même aux meilleurs, par l’acoustique de Saint-Denis. Lorsque l’orchestre se déchaîne, la jouissance de l’auditeur à se sentir non seulement enveloppé mais littéralement envahi par la richesse orchestrale se nimbe du regret d’entendre les voix solistes se heurter à ce barrage instrumental qu’il ne peuvent que faiblement franchir. Voire pas du tout, l’espace de quelques mesures…

Même sensation frustrante lors des interventions chorales : comment autant de chanteurs (certes installés bien loin du public) peuvent-ils produire un son si flou et si vague qui exige que l’on tende l’oreille ? Pourtant, dès que les nuances regagnent des « zones » plus tempérées, l’auditeur profite pleinement de leur qualité et de leur engagement au service de la musique et du drame.

Saint-Denis, comme tout édifice d’une telle ampleur, exige vraiment que l’on y soigne tout particulièrement la balance entre les forces en présence. Qu’on y répète peut-être plus qu’ailleurs, qu’on y essaie diverses dispositions des artistes – j’imagine volontiers que les contraintes doivent être légion et complexes. Plus facile donc à dire qu’à faire, lorsque l’on sait les impératifs imposés par les tournées internationales, les réalités financières et les plannings des musiciens.

Mais le jeu en vaut vraiment la chandelle : pour que ceux qui donnent tant d’eux-mêmes et avec tant de talent puissent franchir la rampe. Et pour que les spectateurs soient totalement comblés.

A très bientôt !

Action !

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Même si je dois avouer que la beauté sidérante du Parsifal entendu ce dimanche 8 juillet à Munich a balayé tout ou presque de mes émotions aixoises (j’ai hélas manqué la reprise de La Flûte enchantée par le duo Raphaël Pichon/Simon McBurney), j’ai envie cependant de revenir sur Seven Stones.
La générale de cette création, découverte le jeudi 5 juillet, était si aboutie qu’elle laissait penser que le spectacle y était déjà pleinement maîtrisé.
Première impression, ressentie dès le début de la représentation : l’écriture vocale du compositeur Ondrej Adamek, qu’elle soit chorale – 12 chanteurs virtuoses issus des rangs d’Accentus – ou soliste – trois femmes puissantes et un homme insaisissable – s’avère réellement fascinante.
Autant dans le rapport millimétré entre musique et verbe que dans la recherche fructueuse de couleurs, de matières, de rythmes, de jeu prosodiques, de courbes et d’angles dont le dessin et le renouvellement surprennent sans cesse.
La façon dont les chanteurs se saisissent d’instruments – souvent aussi bizarres que bien sonnants – pour former, fugace ou plus présent, un très original orchestre de chambre, ajoute à la richesse de la partition. Ne faisant que renforcer l’adhésion du spectateur à leur remarquable flexibilité.
Ingénieuse et poétique, en dépit du recours à cette palette très sombre qui semble aujourd’hui quasi inévitable sur les plateaux lyriques, au risque de devenir lassante – pourquoi cette volonté d’installer une sorte de nuit éternelle ? – la mise en scène d’Eric Oberdorff souligne et magnifie un enthousiasmant travail d’équipe au service d’une œuvre qui, musicalement, le mérite certainement. Jusque dans cet art réjouissant du pastiche, qu’il s’agisse d’un tango chaloupé dans un bar de Buenos Aires ou d’une cantate baroque pour évoquer l’épisode évangélique de la Femme adultère.
Dans ces deux tableaux, le soprano juvénile d’Anne-Emmanuelle Davy, limpide et bleuté comme un torrent après la fonte des neiges, fait merveille.
Reste la question de l’action – le mot n’étant guère d’ailleurs celui qui convient le mieux au livret de Sjon. Et de la création de personnages de nature à émouvoir, à attendrir, à révolter… tout simplement à intéresser. En eux-mêmes d’abord mais aussi par leurs relations, leur interaction. C’est là que le bât blesse un peu. Beaucoup même.
Si l’on n’a pas lu le programme (heureusement distribué gratuitement à tout spectateur), il sera bien ardu de saisir le détail des aventures de ce collectionneur de pierres dont la quête obsessionnelle le précipite en divers temps et divers lieux. Seule, la dernière de ces pierres, la 7e, apparaît lourde de sens et de symbole : l’idée est forte, terrible même, mais d’un point de vue purement théâtral, elle arrive trop tard.
Si bien que, sortant du Jeu de Paume, à la fois séduite par l’imagination d’Ondrej Adamek et perplexe quant à l' »objet » auquel je venais d’assister, je pensais avoir eu affaire à un oratorio bien davantage qu’à un opéra…
Certes, le propos d’un opéra ne peut se résumer à la définition, pleine d’esprit mais très XIXe siècle, qu’en donnait George Bernard Shaw : « L’opéra, c’est un baryton qui empêche le ténor et la soprano de coucher ensemble ». L’ardente volonté du Festival d’Aix (au sein de son Académie notamment) d’aider à l’éclosion d’un art lyrique de et pour notre temps nous permet d’expérimenter de nouvelles formes et de « tester » notre réceptivité et notre faculté d’adaptation. Et c’est heureux.
Mais il demeure bien difficile, surtout quand la partition recèle tant de promesses dramatiques, de constater que, confortablement assis dans son fauteuil, l’on se moque totalement du sort de personnages. Alors que l’on a, tout aussi totalement, admiré leurs interprètes.
Dis autrement, je ne me sens pas prête à ce que la fiction renonce à créer un monde et des êtres aussi touchants, aussi palpitants – et même davantage – que le monde et les êtres réels.
À très bientôt !

Munich, Kirill Petrenko hier et demain

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Kirill Petrenko

C’est non sans fébrilité que, ces derniers jours, j’ai parcouru Internet et les sites musicaux pour lire les critiques de la nouvelle production de Parsifal de Wagner à l’Opéra de Munich.

Si les avis sont (légèrement) contrastés au sujet du plateau vocal, l’unanimité laudative est absolue (à moins que j’aie « manqué » des articles dissonants) quant à la direction de Kirill Petrenko.

Comment en serait-il autrement, lorsque, dès la première mesure du prélude et le silence qui suit, l’état « autre » dans lequel doit vous plonger cette partition inouïe est immédiatement palpable ? De la plus diaphane transparence à la passion incandescente – un acte II stupéfiant de lutte charnelle et psychologique -, du murmure à l’opulence, le chef est constamment dans le théâtre, pour le théâtre, et constamment aussi  dans l’accompagnement des chanteurs qu’il soutient, qu’il porte, qu’il caresse. La connivence tissée avec l’Amfortas si particulier de Christian Gerhaher – déjà passé de l’autre côté de la raison, voire de la vie – est à ce titre admirable et d’une originalité folle.  Rarement l’intelligence et l’émotion de deux artistes ne se seront ainsi mutuellement confortées, exaltées : le résultat vous laisse en état de sidération. Il y a là-dedans quelque chose des plus géniales gravures de Rembrandt avec toutes leurs nuances de gris et de noirs, leurs textures rugueuses ou vernissées…

J’ai la grande chance de reprendre la route vers Munich dans quelques jours pour retrouver et Wagner et Kirill Petrenko. La perspective du Ring à venir est déjà un bonheur sans mélange que le témoignage de ceux qui ont déjà goûté le chef dans cette tétralogie ne fait qu’attiser !

Dire que bientôt, j’entendrai le fabuleux orchestre munichois se glisser dans la longue note qui ouvre L’Or du Rhin puis déployer la solennelle et déjà menaçante montée au Walhalla. Dire qu’ensuite ce sera le prélude de La Walkyrie puis l’embrasement du rocher. Et encore les murmures de la forêt, le voyage sur le Rhin, la marche funèbre que j’imagine déjà insupportable de ravageante beauté !

Quant au thème, sommet absolu du lyrisme, de la rédemption par l’amour, je n’ose même pas y songer. Il marquera la fin, tant redoutée, de la traversée. Avant que la magie Petrenko n’opère à nouveau.

A très bientôt !

Munich encore, les charmes du Prinzregententheater

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Chaque été depuis quelques années, mon séjour munichois à l’occasion du festival d’opéra passe par le Prinzregententheater. Là, en effet, se donne l’une des nouvelles productions du-dit festival et, depuis un mémorable Orfeo incarné par Christian Gerhaher dans une mise en scène inventive et onirique – doux rêves et cauchemars mêlés – de David Bösch, … Continuer la lecture de Munich encore, les charmes du Prinzregententheater 

Salzbourg 2018, ce que je retiendrai…

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De retour de Salzbourg et de son festival, je retiendrai cette année : L’exceptionnel Clavier bien tempéré de Bach par Andras Schiff au Mozarteum. L’humanité et l’émotion de la mise en scène de La Flûte enchantée par Lydia Steier et l’irrésistible quatuor formé par les trois « Knaben » et leur grand-père de théâtre, Klaus Maria Brandauer. … Continuer la lecture de Salzbourg 2018, ce que je retiendrai… 

Il était une fois Vézelay

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Les Rencontres musicales de Vézelay se placent très haut sur la liste des bonheurs annuels que me réserve La Croix. Un partenariat « historique » avec la manifestation musicale parraine en effet ces retrouvailles aoûtiennes maintenant bien installées et qui me manqueraient terriblement si d’aventure… Bien sûr, comme pout tout événement culturel, certains rendez-vous sont plus enthousiasmants que … Continuer la lecture de Il était une fois Vézelay 

Un Freischütz viennois

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Longues robes – parfois même à traine ! – ou tenues plus décontractées, échanges en allemand mais aussi en japonais, russe, anglais, italien… La soirée du 8 septembre à l’Opéra de Vienne est bien celle d’une saison encore largement touristique où les mélomanes de la ville côtoient maints visiteurs étrangers. Pour ces derniers, une soirée … Continuer la lecture de Un Freischütz viennois 

Le beau jeu de La Chapelle harmonique

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Pour leur première prestation à l’Auditorium du Louvre, le jeudi 27 septembre à 12h30, les quatre instrumentistes qui forment le cœur de La Chapelle harmonique, fondée l’année dernière par le gambiste Valentin Tournet, ont séduit le public, venu nombreux comme on dit – et en l’occurrence de manière toute légitime. Valentin Tournet – qui compte … Continuer la lecture de Le beau jeu de La Chapelle harmonique 

Entretien avec Michael Spyres

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Afin de préparer un portrait, à paraître dans La Croix (publié ce vendredi 5 octobre, veille de la représentation, samedi 6, de Fidelio au Théâtre des Champs-Élysées où le ténor américain incarne Florestan), j’ai eu la chance de recueillir cet entretien avec Michael Spyres. Il est long mais si éclairant sur la personnalité et l’engagement … Continuer la lecture de Entretien avec Michael Spyres 

Les charmes du Met au cinéma

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J’avoue que je ne m’en lasse pas… Contrairement à une partie du public qui, depuis une ou deux saisons, semble plus clairsemé à suivre les retransmission en direct du Met sur les écrans de cinéma. Il y a quelque-chose de délicieusement confortable à retrouver les clips de promotion des grands mécènes de l’institution, à découvrir … Continuer la lecture de Les charmes du Met au cinéma 

Marnie, de l’écran à l’opéra

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J’y allais un peu à reculons… Sur le site Forum Opera, la critique très argumentée, signée Marceau Ferrand, du Marnie de Nico Muhly d’après le roman du Britannique Winston Graham déjà adapté à l’écran par Alfred Hitchcock en 1964, dégageait la même froideur que l’héroïne de ce thriller psychanalytique. Partition sans invention, monotonie du déroulement … Continuer la lecture de Marnie, de l’écran à l’opéra 

Patrizia et Vannina

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Un même théâtre, celui des Champs-Elysées, deux jours de suite, les 6 et 7 décembre. Deux soirées de vocalité italienne : Maria Stuarda de Donizetti puis La Traviata de Verdi.  Et deux chanteuses, Patrizia Ciofi et Vannina Santoni, dont il convient, absolument, de saluer la performance. La première illumine les planches lyriques depuis des années, … Continuer la lecture de Patrizia et Vannina 

Parfum de Munich… encore

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Si, en ce tout début décembre, il n’était pas (encore?) décoré de sapins et autres guirlandes, l’Opéra de Munich ajoutait cependant le  traditionnel Glühwein (vin chaud aux épices) à la carte de ses buvettes, très fréquentées à l’entracte.  Détail anecdotique certes mais qui participe de la joie à retrouver cette salle et ses abords, ses … Continuer la lecture de Parfum de Munich… encore 





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